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La pluie tombait drue ce jour-là, envahissant les rues de Jeju d'innombrables flaques, les gouttes claquaient contre le sol, les voitures roulaient vite et les passants marchaient rapidement. Le monde semblait flou. Comme si tout ça ne s'arrêterait jamais. La pluie ne s'arrêtait plus, et devenait même de plus en plus forte. Le parapluie était à l'honneur, parant le paysage de mille et une couleurs. Ae-cha observait le quartier, à l'abri du bâtiment par la fenêtre en attendant patiemment l'ascenseur. Les nuages étaient gris, comme son humeur actuelle. Sa maison lui manquait énormément, son atelier aussi à deux rues d'ici. Elle avait vue hier une annonce de colocation sur internet, elle avait discuté avec le prioritaire par message et elle prévu venir le visiter aujourd'hui pour s'arranger.
C'est après quelques moments on pouvait entendre ses talons claquer tout au long du couloir. Alors que yujun son petit chien la suivait comme un gentil petit garçon, elle avait était intentionné ayant apporté quelques pâtisserie dans une boîte. Elle espérait juste que le hote soit un minimum quelqu'un de chaleureux, même si ça sera pour une colocation de quelques jours. La jeune femme affichait alors son plus beau sourire courtois alors qu'elle se tenais devant la Penthouse, avant de finalement sonner à la porte. La belle rose aux épines venait juste de faire son apparition, ça dépend si elle portera bonheur ou malheur.
On sonnait encore aujourd’hui, il en avait marre, donc il traînait le pas, une réponse déjà tatouée sur ses lèvres qui n’attendait qu’à glisser sur sa langue. Son idée avait germé d’une obsession presque ridicule envers celle qu’il avait repoussé par son insouciance. Loin de là l’envie de s’excuser auprès d’elle, ce n’était pas à son avantage, alors il n’y pensait pas. Mais qu’est ce qu’il voulait alors ? Il ne saurait lui-même répondre. C’était un mélange comme un manque, une bosse comme un trou, parfois même un oui qui ressemblait à un non, un flou total qu’il savait capable de le rendre fou.
Oui, ce n’était pas les sous qui lui manquaient, il n’avait pas de problèmes pour payer son loyer et il appréciait fortement le calme de sa demeure. Il avait d’ailleurs refusé la vingtaine de candidats qui avait répondu à l’offre trop alléchante d’une colocation temporaire consistant à ne payer que trente pourcents des frais normaux pour le luxe du dernier étage et tous ses privilèges. L’annonce n’avait existé que pour elle, dès l’instant où il avait appris le désastre dans les appartements de la belle, avec l’anxiété qui s’était penchée quand il n’avait pas su comment lui demander si elle allait bien ou non. Mais il avait fini par perdre espoir, le coquin. « Je ne cherches plus de… Commença-t-il avant de baisser les yeux pour se rendre compte de qui il avait en face de lui. Toi ? … Qu’est-ce que tu fous là ? »
Elle adressa un regard vers son petit chiot un moment, il jouait avec sa queue et c'était très mignon à voir. Quand la porte s'est ouverte, elle releva la tête pour voir le propriétaire, et ce n'était autre que l'homme qui lui avait brisé le coeur en milles morceaux. Ça fessait déjà un an et elle ramasse toujours les miettes, elle se forçait à sourire, elle se forçait à garder ce dôme autour d'elle, elle se forçait à se nourrir de beaux tissus de luxe et chaussures de qualités la menant à de nouveaux endroits. Mais maintenant, devant lui elle pouvait pas se forcer à la faire. Son sourire avait fondue comme si il n'avait jamais existé. Sa colère contre lui n'avait oncques cessé et aujourd'hui elle ne fera pas exception.
« Qu’est-ce que toi tu fous là ? Elle lui retourne la question en haussant les sourcils. Ne me dit pas que t'a dépensé tout l'argent de ton héritage que maintenant tu cherches un colocataire ! ». Aecha ne pouvait pas imaginer la situation s'empirer encore plus, depuis ce matin l'univers lui fessait signe que c'était une affreuse décision. D'abord le mauvais temps, puis les bouchons pour arriver jusqu'à ici et ensuite elle n'avait pas trouvé ses biscuits préférées. La machine à café ne marchait plus et pour finir lui il se tenais devant elle jouant au connard comme d'habitude. « Tu le savais n'est-ce pas? Demanda la demoiselle irritée alors qu'elle s'approcha de lui d'un air menaçant. Et tu l'as fait exprès... »
La demoiselle avait à son arc une audace merveilleuse, telle qu’aucune autre n’en possédait. C’était d’ailleurs ce qui lui permettait de s’offrir des excès, comme de venir se poser dans l’encadrement de la porte de sa propre maison et de lui demander ce qu’il y foutait ; avec, bien entendu, les politesses poussées des défauts les plus estimables de son cœur. Ses neurones n’arrivaient pas à convenir de ce que ses oreilles venaient d’entendre, il fronça les sourcils, mais qu’est-ce qu’elle lui faisait là ? « Ce que je fous là ? … C’est ma maison, Choupie… Et si je cherche un colocataire ou non, c’est mon problème, non ? Fit-il avant de se tatouer un sourire qu’il avait intentionnellement laissé paraître forcé. Ça fait plaisir de constater que ton sale caractère est resté le même. »
Exprès ? Il pouffa de rire comme si ce qu’elle insinuait était faux. Accorder à sa personne, avec une nuance de doute, une qualité probable d’honnêteté pour une situation où il avait tout à perdre, c’était peine perdue. Alors qu’elle s’approchait, il ne recula pas d’un pouce, un petit sourire aux allures angéliques mais à la source très peu saine prétexté sur son faciès. « Oula~ Doucement… Espace personnel, je suis fragile ! » Fit-il avant de repositionner le joli nœud qui fleurissait de derrière les cheveux de la brune. Il n’était pas mal placé, il entretenait juste une certaine satisfaction à la mettre encore plus en colère si elle l’était déjà, ou bien à se rapprocher d’elle, tout simplement. Une pierre, deux coups. « Dépêches toi d’entrer, je ne veux pas que le chien ait froid. »
Voyant que sa maîtresse commençait à s'irriter, le petit chiot dériva son regard vers le propriétaire en montrant les dents avant de commencer à aboyer. Cependant, Aecha n'avait pas trop prêté attention à son animal de compagnie vue qu'elle avait des yeux que pour son ex amant. Il était la signification de l'audacité, ses paroles traversaient son âme comme des flèches invisibles, pendant le moment qu'elle était toute contrariée, il lui abordait son plus beau faux sourire, quel petit cul! Néanmoins, elle finit par lui montrer aussi son beau sourire angélique ou presque « Ça me fait aussi plaisir de constater que tu es toujours un connard de première.»
La demoiselle arqua un sourcil, le doute était présent, elle le connaissait assez pour voir qu'il n'était pas très sûre de lui. Même si elle ne connaissait pas grand chose sur le passé tragique du vilain, mais avait cerné son caractère mal déplacé. Ça l'amuse un peu de le voir ainsi, un pas envers lui était aussi un signe de rapprochement. Elle avait entrouvert les lèvres légèrement quand il vient régler son parfait noeud, il parlait d'espace personnel pourtant. Mais à quoi jouait-il? Le petit chiot avait lâché un grognement en venant encore aboyer en s'approchant dangereusement de Yujun. Il n'aurait pas dû toucher sa maman non plus hein. Par simple réponse elle colla la boîte au torse de la personne qui hante son coeur avant de se pencher pour prendre son chien, essayant de le calmer au passage. « Mon petit chéri tu avait peur pour maman..., murmurait la noiraude d'une voix adorable en le caressant. Ne t'inquiète pas Yujun, maman va bien et maintenant on va entrer dans la tanière du grand méchant loup, n'hésite pas à sortir les crocs ! » En parlant d'audace elle avait dépassée les limites, non pas seulement son chien portait le même prénom de son ex. Mais aussi elle venait de le pousser avec son coude pour entrer dans la Penthouse, tout en jetant un coup d'oeil curieux sur la déco.
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