Bienvenue sur BTG, un forum de type réaliste, nous ne demandons pas de minimum de lignes, un rp par mois ou dix sms échangés, et une inscription avec le nom et prénom de ton perso.
hayan ferme la porte derrière lui, aurait envie de la claquer, mais à quoi bon. il ne veut pas s’habituer à cette situation, il voudrait le convaincre de rester un peu plus longtemps, le faire plier à sa merci, mais il finit inévitablement en marionnette entre ses doigts. on ne le veut pas, pas plus que le temps de quelques baisers, et le voilà déjà parti. au moins le chemin n’est pas long jusqu’à leur loft, il n’y a qu’à prendre l’ascenseur et le voilà au dernier étage. quelle chance. il ne s’attend à rien, il est assez tard mais pas assez non plus, et là, un visage familier en face de lui. le sien, mais pas tellement lui. l’agacement arrive rapidement, il ne saurait dire pourquoi, haru n’a rien fait d’autre qu’exister. il est énervé contre lui-même, contre le monde entier, contre lui. « why the fuck are you still up » pas de comment ça va, pas de gentillesse entre eux.
le corps délaissé, à l'abandon sur le canapé du salon. une main dans le paquet de snacks salés et l'autre sur la télécommande, indécemment vêtu—un simple tshirt et un boxer. l'air ronchon, soirée qui ne semble pas fructueuse tant les applications de rencontres semblent être désertées. frustration extrême qui te pousse à jeter le téléphone de l'autre bout du canapé, journée de merde. et quand tu croyais que ça ne pouvais être pire, tu l'entends rentrer au même moment. l'ombre de ton ombre, qui semble vouloir te taper sur les nerfs dès sa venue. « that's none of your fucking business? » toujours poli. « had a good night getting railed? » remarque évidemment désobligeante, pas habitué à ce que ce soit hayan celui qui rentre aussi tard.
il le regarde, là, allongé sur le canapé. si ça se trouve, dans une autre vie, il l’aurait rejoint, lui aurait raconté ses peurs et ses doutes, ils auraient ri en regardant des sitcoms à la télé. ça ne sert à rien de penser à ce qui n’arrivera jamais. il hausse les épaules, s’il ne veut pas lui dire pourquoi il est encore debout, c’est son problème, pas le sien. et heureusement que la pénombre peut cacher les rougeurs qui lui monte aux joues, il est pris sur le fait. « none of your business » pour reprendre ses mots « and at least i’m getting some, not like you. » sans oublier de rajouter « no one wants to see your ugly face today uh ? »
tu ne pensais pas autant frapper juste, toi qui voulait simplement lui envoyer une pique. évidemment, miroir miroir, son manque de réparti l'oblige à voler tes mots. lui lance juste un regard assassin, ne pensant pas qu'il mérite plus que tu dédains, comme si tes mots devenaient précieux. mais il semble reprendre des couleurs et ton visage se déforme visiblement en grimace à ses mots. « so its a yes? » et il enchaine, et tu n'hésite pas à lui envoyer le paquet de snack à moitié fini au visage pour lui faire passer l'envie de monter sur ses grands chevaux. « don't forget my ugly face is yours too. i could prolly get the same man you're on but ten times faster. » fais mine de t'étirer.
il lève les yeux au ciel, ne daigne répondre à sa question. de toute façon, qu’est-ce qu’il pourrait dire ? oui, j’étais en train de me faire casser en deux au point d’en voir les étoiles et les astres inconnus (poétique). il esquive au dernier moment le paquet jeté à la figure, ça tombe par terre, pleins de miettes répandues sur le tapis, « you’re fucking serious » qu’il fait, bien qu’ils ont une femme de ménage pour eux deux, il n’aime pas le désordre, ni les actes stupides de son frère qui ne sait pas s’exprimer autrement. « yeah, sure. with your stunning personnality right ? then why are you still alone ? » il insiste, n’attend pas spécialement de réponse ou de justification, il va sûrement lui répondre que c’est par choix mais aucun des deux n’y croira une seconde « i’d like to see you try getting my man but he chose me, not you »
tu aimerais que ta resting bitch face te permettre d'entretenir l'illusion que tu n'en as rien à faire des piques de hayan, mais tes emotions te trahissent bien trop souvent, tordant ton visage en grimaces peu flatteuses. « married to the music as they say. » mi-mensonge mi-vérité. tu essayes de te convaincre que tu t'ennuierais trop vite, mais tu sais que ce n'est qu'une excuse. « tss. don't worry, i'm not trying to pick up on your man. he's probably as dumb as you. » l'air plus saoulé qu'énervé. « like-minded people like you two sure should get along, between assheads. » prend la télécommande, change de chaine, lui parle sans le regarder.
il parle sans le regarder, comme si hayan n’était pas si intéressant, qu’il avait mieux à faire que lui parler, et hayan, il sait qu’il fait ça pour l’énerver, et ça marche. il a envie de lui prendre la télécommande de ses mains, d’éteindre la télé, mais il ne fait rien. à vrai dire, il devrait monter dans sa chambre, l’oublier, dormir jusqu’au lendemain, mais il s’entend déjà répondre « oh, i’ll be sure to tell minjun what you think » tout le monde connaît minjun dans le coin, haru n’en fait pas exception. il est presque sûr d’avoir déjà entendu quelqu’un lui dire qu’haru a essayé de flirter avec, sans succès, mais il ne rajoute rien.
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